Chutes ou En forêt se perdre. 2012-13.

Atelier de JSD   Impression numérique sur papier Hahnemühle à partir d’une photo brûlée. 113X 89 cm.
Digital print on Hahnemühle paper from a photograph burned. 113 X 89 cm.

Atelier de JSD2   Impression numérique sur papier Hahnemühle à partir d’une photo congelée. 113 X 89 cm.
Digital print on Hahnemühle paper from a frozen picture. 113 X 89 cm.

Atelier de SB3   Impression numérique altérée sur papier Hahnemühle. 35.5 X 28 cm.
Altered digital print on Hahnemühle paper . 35.5 X 28 cm.

Atelier de EL    Photographie et fourrure numérisées. 35.5 X 28 cm.
Photography and fur scanned. 35.5 X 28 cm.

Atelier de RT   Impression numérique sur papier Hahnemühle et pastel gras. 35.5 X 28 cm.
Digital print on Hahnemühle paper , oil pastel. 35.5 X 28 cm.

Atelier de MCP   Tirage argentique sur papier (négatif et photogramme). 35.5 X 28 cm.
Gelatin silver print  on paper (negative and photogram). 35.5 X 28 cm.

Atelier de LF   Impression numérique sur papier calque encollée sur papier Hahnemühle . 35.5 X 28 cm.
Digital print on tracing paper pasted on Hahnemühle paper. 35.5 X 28 cm.Atelier de SB   Impression par transfert sur papier Hahnemühle. 35.5 X 28 cm.
Print by transfer on Hahnemühle paper . 35.5 X 28 cm.

Atelier de LF2 Tirage argentique et peinture acrylique. 35.5X 28cm.
Gelatin silver print, acrylic paint. 35.5 X 28 cm.

Atelier de JSD4 Impression au jet d’encre et aquarelle sur papier aquarelle. (2013) 21.5X 28cm.
Inkjet printing and watercolor on watercolor paper.

Chutes ou En forêt se perdre. 2012-2013.

(série de 30)

L’objet «photographie» contrairement au ready-made de la prise de vue,  s’avère être ici, une entreprise de construction : Construction du support (papier coton souillé/brûlé/plié/congelée) ou du sujet photographié (image captée, fabriquée, projetée sur autre objet etc.), ces explorations remettent en cause le processus de fabrication. Qu’il s’agisse d’approches plus plasticiennes telles que des manipulations en chambre noire (bricolage des négatifs, photogrammes, chimigrammes, tirage au pinceau etc.) la fréquentation de la chambre noire alterne cependant avec l’utilisation des outils informatiques qui me permettent de perturber le temps photographique.

Ces altérations a priori ou a posteriori du tirage s’articulent à travers des prises de vue de divers ateliers d’artistes. Ordres et désordres alternent compulsivement comme un champ de ruines où toutes les chutes abandonnées sont en attente d’une métamorphose, d’une transposition, d’une mise au monde.

L’image est matière Sylvain Campeau

Standing in contradistinction to the ready-made nature of the snapshot, the “photographic” object,in this series, is a construction. Whether the construction is that of the support (stained/burnt/folded/frozen cotton paper) or of the subject of the photograph (captured or made up images or images projected onto another object), it is an exploration that questions the processes of image production. Furthermore, the creation of images in the darkroom (the manipulation of the negative, photograms, chemigrams, painting with developer, etc.) and by means of computer-based tools disrupts the duration involved in taking a picture.

These alterations a priori or a posteriori are based around shooting various artists’ studios. Orders and disorders alternate compulsively as a field of ruins where abandoned all releases are waiting for a makeover, a transposition, occurrence of a rise into the world.