Desiderata  2018-20.

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Impression numérique sur papier Hahnemühle à partir de photographies altérées. Dimension variable.
Digital printing on Hahnemühle paper from altered photographs. Variable dimension

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Impression numérique sur papier Hahnemühle à partir de photographies altérées. Dimension variable.
Digital printing on Hahnemühle paper from altered photographs. Variable dimension

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Impression numérique sur papier Hahnemühle à partir de photographies altérées. Dimension variable.
Digital printing on Hahnemühle paper from altered photographs. Variable dimension

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Impression numérique sur papier Hahnemühle à partir de photographies altérées. Dimension variable.
Digital printing on Hahnemühle paper from altered photographs. Variable dimension

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Impression numérique sur papier Hahnemühle à partir de photographies altérées. Dimension variable.
Digital printing on Hahnemühle paper from altered photographs. Variable dimension

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(série de 20)

Desiderata 2018-20.

Lors de derniers voyages, des déambulations m’ont sensibilisé à certains détails architecturaux, objets mémoriels qui révèlent l’histoire d’une culture donnée. Ainsi, tels des témoins dramatiques, les portes et fenêtres aveugles qui pullulent sur certains territoires abandonnés nous racontent fortement les drames d’origines socio-économiques ou climatiques, déplaçant inéluctablement les populations.

J’aborde ces archives personnelles qui dormaient. C’est en les altérant que les entailles, qui n’effacent jamais complètement la photographie sous-jacente, ouvrent l’image, la libère et la renvoie à des perceptions démultipliées. Tout en lui insufflant un volume, ces incisions interrogent la nature plane du médium et sollicite son rapport au référent. Par ailleurs, les projections lumineuses utilisées comme éléments constituants viennent théâtraliser la mise en scène de l’objet photographique de même que le sujet capté. La forme finale est à nouveau photographiée en studio et imprimée à plat.

Josée Pellerin n’aborde pas la photographie par le biais de l’indice. Que chaque image soit le résultat d’une coprésence effective entre le photographe et la scène reproduite, l’intéresse certes. Mais c’est plutôt dans l’épaisseur de la matière photographique et dans ce que le papier peut recevoir et recueillir d’autre que celle-ci, qu’elle trouve et développe son dessein esthétique.

L’image est matière, sylvain campeau, pour l’exposition «Chutes ou en forêt se perdre». Galerie Visual Voices, 2014

During my last trips, some wanderings made me aware of certain architectural details, memorial objects that reveal the history of a given culture. Thus, as dramatic witnesses, the blind windows and doors that abound in some abandoned territories tell us strongly the dramas of socio-economic or climatic origins, inevitably displacing populations.

Currently, I approach these forgotten personal archives. It is by altering them that the cuts, which never completely erase the underlying photograph, open the image, free it and return it to multiple perceptions. While infusing it with a volume, these incisions question the flat nature of the medium and solicit its relation to the referent. In addition, the light projections used as constituent elements come to dramatize the staging of the photographic object as well as the captured subject. The final shape is again photographed in the studio and printed flat.